Accepter que l’avenir de la dissuasion nucléaire dépende des carnets de commande de pays tiers, au surplus présentant un risque géopolitique ou susceptibles d’utiliser les armes françaises au mépris du droit international, c’est à la fois renoncer au principe de l’indépendance stratégique, mettre en doute la volonté de la France de respecter le droit international, et faire perdre sa crédibilité à la défense de la France. Par Sylvie Brigot-Vilain (Amnesty International France), Jean-Marie Collin (ICAN France), Marc Finaud et Annick Suzor-Weiner (IDN). Lire la suite